Władysław Ślewiński (1856-1918), d'origine polonaise, arrive à Paris en 1888 pour suivre une formation artistique dans les académies Julian et Colarossi.
Il découvre la Bretagne suite à sa rencontre avec Paul Gauguin en 1889. Ce dernier le révèle à lui-même.
Installé à Pont-Aven, au Pouldu, à Belle-Île et enfin à Doëlan, Ślewiński immortalise, année après année, les paysages, la mer surtout, les vagues frangées d'écume, les habitants en chapeaux noirs ou coiffes blanches (Deux Bretonnes au panier de pommes,1897, au Musée national de Varsovie).
Au printemps 1894, Gauguin se rend une dernière fois au Pouldu, avec Annah la Javanaise, mais Marie Henry ne tient plus son auberge. C'est Ślewiński qui lui offre l'hospitalité dans sa demeure du Kerdro.
Gauguin parlait de lui comme d'un « parfait gentilhomme polonais ». C'est en Bretagne, son pays d'adoption où il passa près de vingt ans, que Władysław Ślewiński devint peintre.